Les Mardi Gras les plus célèbres du monde


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Beaucoup de gens l’appellent simplement « Carnaval », selon la signification latine de ce nom. Célébration au cours de laquelle « la viande était retirée » de la table (carnem levare), c’est-à-dire qu’elle était mangée pour la dernière fois, avant les 40 jours de pénitence du Carême. En Europe, on le connaît sous ce nom, même si ailleurs dans le monde on l’appelle à la française « Mardi Gras », … précisément parce que c’était un jour de fête absolue, de bonne bouffe et d’absence de règles. En raison de la liberté d’enfreindre toutes les règles, les gens devaient s’habiller avec des masques pour ne pas être reconnus ! Il existe de nombreux endroits dans le monde où l’on célèbre le Mardi Gras. Voici quelques idées dont vous devriez prendre note.

Brésil : Rio de Janeiro

Le Carnaval de Rio est peut-être le « Mardi Gras » le plus célèbre au monde. Même si, comparé aux autres festivals, c’est le moins varié. Toute la fête se déroule à l’intérieur du circuit de samba, appelé « Sambodromo ». Les écoles de samba y défilent, dansant dans de somptueux costumes colorés et scintillants au rythme d’une musique envoutante. Les masques sont portés uniquement par les danseurs et sont vraiment très originaux. La fête à Rio commence en février et, comme c’est l’été au Brésil, le temps est toujours agréable et chaud. Il n’est pas surprenant que de nombreux danseurs soient à moitié nus ! Pour un voyage à Rio, l’aéroport de référence est l’aéroport de Rio Galeão (GIG)

États-Unis : New Orleans

Ce carnaval, autrefois célébré dans le romantique Quartier Français, se déroule désormais dans les quartiers de la haute-ville. Des rues plus larges permettent de plus grands défilés de chariots de plus en plus impressionnants. Chaque chariot est précédé et suivi de cortèges musicaux habillés de costumes spectaculaires. Le plaisir est garanti pendant des semaines. Il commence le 6 janvier et se poursuit jusqu’au jour même du Mardi Gras (fin février ou début mars). L’aéroport où vous atterrirez pour regarder ce spectacle est celui de New Orleans International (MSY).

Italie : un large choix !

En février, en Italie, le choix est varié car des dizaines de villes abritent un carnaval spectaculaire. Le plus célèbre est certainement le Carnaval de Venise, où seuls peuvent défiler les riches masques des participants vêtus d’habits baroques ; vous pouvez les admirer mais ne jamais les toucher ! Une soirée élégante mais moins engageante que d’autres. Plus festif et amusant est le Carnaval de Viareggio, en Toscane, où d’énormes chars défilent le long du front de mer entre des rangées de gens masqués et joyeux. En Sicile, à Acireale (vidéo ici), les chariots sont illuminés toute la nuit et se déplacent selon des actions générées par ordinateur, entourés par une foule librement vêtue de masques. Enfin, en Sardaigne, il vaut la peine d’admirer le carnaval des Mamuttones (les hommes-boucs qui dansent au son de centaines de cloches en métal – vidéo ici) dans les rues de la ville de Mamoiada (près de Nuoro). Concernant les aéroports de référence, recherchez sur notre site Internet ceux de Venise, Florence, Catane et Olbia.

Espagne : Santa Cruz de Ténérife

Le plus beau carnaval des îles Canaries et l’un des plus beaux du monde, le Mardi Gras de Tenerife se déroule en février en deux circuits : le « officiel » – qui, comme à Rio de Janeiro, implique la participation d’écoles de danse masquées – et le « de rue » où des gens ordinaires, librement masqués, défilent au centre du parcours. Si vous souhaitez admirer ce carnaval, vous atterrirez à l’aéroport de Tenerife Sud (TFS).

Bolivie : Oruro

Le carnaval d’Oruro est probablement l’événement populaire le plus grand et le plus célèbre de Bolivie. Il dure une semaine autour du jour même du Mardi Gras. Le défilé est composé d’une grande foule de personnes colorées avec leurs masques et costumes, dansant autour de groupes folkloriques locaux (plus de 50 !) qui représentent généralement les esprits ou les diables des anciens indigènes. Vous pouvez atterrir à l’aéroport local d’Oruro après avoir pris un vol intérieur depuis l’aéroport de La Paz (LPB). (PHOTO PAR Jeanne Boleyn)