On dit « Transylvanie » et vous pensez immédiatement au comte Dracula, aux vampires, aux monstres, à la peur. Alors peut-être pensez-vous que la Transylvanie est située au cœur de la Roumanie et alors vous vous dites : mais c’est un pays pauvre et oublié… ! Rien ne pourrait être plus faux. Aujourd’hui, la Roumanie, avec tous les territoires des Balkans, attire un tourisme nouveau et dynamique. Et la Transylvanie – avec l’aide précieuse de Dracula, bien sûr ! – prend la part du lion. Venez découvrir cette région. Vous serez surpris. Au-delà du château du célèbre comte sanglant… il y a bien plus.
Le nom Transylvanie, en roumain, signifie « au-delà de la forêt ». En fait, il a longtemps marqué une frontière, celle entre les territoires montagneux roumains et les grandes plaines hongroises, juste au-delà des sommets densément boisés d’où dérive le terme.
Constituée des monts Apuseni, du plateau transylvanien et des Grandes Plaines encore appelées aujourd’hui « hongroises », cette région a été exaltée dans son patrimoine historique et artistique grâce au célèbre roman de Bram Stoker (1897) qui avait pour protagoniste un homme-vampire, le comte Dracula. Inspiré d’un personnage réel, et avec une mauvaise réputation (bien qu’il n’ait jamais bu le sang de qui que ce soit !), Dracula est entré dans le mythe mondial et aujourd’hui les touristes qui viennent en Transylvanie le recherchent principalement. Et « il » se trouve au château de Bran, dans la province de Brasov, ou du moins c’est ce que disent les guides et les brochures touristiques !
En réalité, le château de Dracula pourrait être n’importe où : la Transylvanie, en effet, a conservé intact son patrimoine architectural médiéval. Il existe de nombreux villages et villes avec des murs crénelés, des châteaux, des tours et des forteresses. Outre Bran, vous pourrez admirer les châteaux de Pelesh, Pelisor, Rasnov et Corvinus.
La capitale de la Transylvanie est Cluj-Napoca, dont la vieille ville abrite de splendides églises gothiques, des palais baroques, de grandes places et des boulevards commerçants. Ici se trouve l’aéroport le plus important de la région, Cluj Avram (CLJ), qui, grâce au soutien d’un excellent transport terrestre – en particulier des transports privés tels que des voitures avec chauffeur, des navettes et des chauffeurs horaires, permet de voyager facilement dans la région. Non loin de Cluj-Napoca se trouvent les mines de sel de Turda, une véritable merveille naturelle !
Brasov est le point de référence pour tous les « circuits Dracula », situé à quelques kilomètres du château de Bran. Dans cette ville, en plus de la spectaculaire place du marché et de la fascinante cathédrale noire, vous pourrez admirer des panoramas naturels remarquables tels que le parc national des monts Bucegi et le massif de Piatra Mare.
À mi-chemin entre Brasov et Cluj-Napoca se trouve la ville de Târgu Mureș, un centre industriel et commercial riche en histoire et en beauté : outre de nombreuses universités, elle abrite des dizaines de splendides églises. Le Musée du Palais de la Culture est le joyau de la couronne de la communauté. La position stratégique de ce centre a permis la construction d’un autre aéroport, le troisième plus important après Bucarest et Cluj : l‘aéroport de Transylvanie (TGM) où vous pouvez facilement réserver un transport privé qui permet de voyager vers toutes les destinations.
D’autres lieux symboliques de la Transylvanie sont : Sighisoara, célèbre pour ses anciennes maisons multicolores ; Sibiu, avec son air de capitale d’Europe centrale et son centre historique fortifié ; Alba Iula, avec ses fortifications médiévales et romaines ; Biertan, célèbre pour sa citadelle médiévale qui conserve l’une des plus anciennes « églises fortifiées » de Roumanie.
La Transylvanie abrite des dizaines de parcs nationaux et de réserves naturelles protégées. Le territoire presque totalement « sauvage » offre des spectacles d’une rare beauté. Parmi les merveilles de cette région, nous soulignons : la cascade de Duruitoarea, les volcans de boue (feux vivants) de Buzau, le lac Techirghiol, le canyon des sept escaliers, les montagnes Rodnei, la réserve du lac Cuejdel. En hiver, de nombreuses montagnes boisées de la région se transforment en stations de ski populaires.
La meilleure période pour profiter de la Transylvanie est l’été, ou au plus tard la fin du printemps. Pour explorer pleinement toute la région, il faut au moins deux semaines, mais les principales destinations peuvent être visitées en 4 ou 5 jours.
Pour vous déplacer, privilégiez toujours les transports privés avec un chauffeur local. Avec Transfeero, vous pouvez facilement le réserver bien avant de partir en Roumanie, afin de ne pas avoir de « mauvaises surprises » à votre arrivée.
Que ne faut-il jamais faire en Transylvanie (mais en général en Roumanie) ? S’impliquer dans des discussions, des disputes et des querelles. Parfois, ce sont de « simples comparaisons » que les gens d’ici parviennent à faire avec animation… Mais c’est leur métier et ils n’aiment pas les fouineurs !
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